Rencontre 2
Sa voiture. Premier lieu privé mais ouvert sur les regards, avec elle. Elle s’installe au volant. Sur le tapis de sol, à ses pieds chaussés de talons hauts et effilés, une paire de ballerines noires. Je suis sur le siège de droite, je la respire.
« Déchausse-moi. »
Le fait de me pencher pour saisir un de ses talons amène mon visage à hauteur de ses genoux. Elle lève un peu celui de droite afin que je puisse faire glisser délicatement le pied hors de la chaussure. Ce geste remonte sa jupe sur ses cuisses légèrement dissociées. Leur intérieur est à peine ouvert à mon regard. Caché dans l’ombre, au fond, plus noir, un étroit et fragile écran masque ce que mon désir me fait imaginer.
Son pied est libéré. La chaleur accumulée dans la voiture lors du stationnement, libère les senteurs discrètes de son corps, que la climatisation n’a pas encore atténuées. La chaussure et le pied nu en révèlent de plus vives. Elle recule le siège afin que je puisse me pencher pour accéder à son pied gauche. Cette position découvre plus largement cette perspective obscure entre ses genoux écartés à hauteur de mon nez. Après ceux de son pied, je reçois les parfums plus subtils filtrés par le voile noir, au fond, gonflé délicatement par les formes duveteuses de son con où j’imagine des sécrétions qui m’assoiffent. Comment ne pas âtre enivré ? Ma queue raide, enserrée dans mon pantalon est à la torture quand je me contorsionne pour déchausser le second pied. Ensuite, l’une après l’autre, je saisis et lève chacune de ses chevilles afin de la chausser des ballerines adaptées à la conduite, gestes qui élargissent ou renferment le triangle noir derrière les courbes profondes du haut de ses cuisses. Puis je me redresse. Satisfaite mais impassible, sans m’accorder un regard, elle démarre.
Nous roulons un quart d’heure. J’observe les mouvements de ses cuisses nues sous sa jupe, ses doigts fins sur le levier de vitesse, son visage, de profil, attentif à la conduite, son regard qui semble m’ignorer mais qui sait mon état quand il se dirige par brefs instants vers le renflement au niveau de ma braguette. Je tiens encore une de ses chaussures à talon aiguille.
« Frotte-la contre ton sexe »
Je lustre doucement le cuir du talon contre le tissu déjà tendu par ma queue. Je frotte l’objet entre mes jambes écartées de façon à en ressentir l’effet du gland jusqu’aux testicules.
A suivre